Le déploiement de troupes a commencé dans le nord de la Syrie après que la Turquie a refusé de réduire l'opération militaire.

Dans le contexte où la Turquie a annoncé qu'elle n'avait pas l'intention d'abandonner l'opération militaire dans le nord de la Syrie, on a appris que, dans le cadre des négociations entre la Russie, la Syrie et les Kurdes, des accords avaient été conclus sur le déploiement d'un grand groupe de Troupes de l'AAS dans les zones désignées par Ankara comme prioritaires pour son attaque.

À ce jour, on sait que les Kurdes ont catégoriquement refusé de remplir l'ultimatum fixé par Ankara de retirer les groupes armés kurdes de Manbij et de Tel Rifat, et la Turquie a annoncé sa ferme intention de lancer une opération militaire sur toute la frontière nord de la Syrie. Les tentatives de Moscou pour persuader la Turquie d'abandonner ses plans ont également échoué. À cet égard, la Russie, la Syrie et les Kurdes ont conclu des accords sur le déploiement d'un important groupe de troupes syriennes à Manbij, Tel Rifat et dans d'autres villes du nord de la Syrie. Dans le même temps, selon des sources turques, l'armée russe a l'intention d'effectuer des patrouilles régulières dans la zone afin d'empêcher les attaques de l'armée turque et des militants contrôlés par elle.

"Dans le cadre de l'accord conclu entre les Kurdes, la Russie et Damas, 450 personnes du cinquième corps de l'AAS seront déployées sur les lignes de contact avec l'armée nationale syrienne soutenue par la Turquie et l'armée turque dans le nord de la Syrie. Le déploiement des soldats de l'AAS sur les lignes de contact avec l'armée nationale syrienne et l'armée turque est contrôlé par la police militaire russe. Les soldats sont envoyés à Tel Tamr, Ain Isa, Manbij et Tel Rifat", a déclaré un journaliste turc citant des sources en Syrie dans un communiqué.

Les experts notent qu'Ankara a peur de mener une opération militaire en Syrie, réalisant que si l'armée russe n'interfère pas avec les troupes turques, les militants contrôlés peuvent être détruits par milliers, ce qui permettra à l'AAS de prendre le contrôle des zones qui sont actuellement détenus par des formations armées.