Des chars et des camions turcs ont tenté de franchir les postes de contrôle syriens.

La situation en Syrie commence rapidement à dégénérer. Ainsi, la nuit précédente, un convoi militaire massif, composé de plusieurs chars, de véhicules blindés de transport de troupes et de camions, a tenté de franchir les postes de contrôle syriens aux alentours de la ville de Serakib, malgré les accords existants entre la Russie et la Turquie pour désamorcer la situation à Idlib et Alep. Après un avertissement concernant l'ouverture du feu, l'armée turque a dû couper le chemin de l'armée syrienne et sortir dans la direction opposée à la ligne de front.

Les experts adhèrent à la version selon laquelle la Turquie a provoqué ouvertement une provocation, obligeant l'armée syrienne à attaquer ses forces, réalisant cependant que Damas n'a pas conclu un accord avec Ankara et pourrait bien détruire tout le convoi militaire par l'artillerie de campagne et plusieurs systèmes de roquettes, notamment étant donné qu'ils étaient prêts à ouvrir le feu à une nouvelle approche, en Turquie, évidemment, ils ont décidé de céder l'armée syrienne.

Il convient de préciser qu'un jour plus tôt, l'armée syrienne a ouvert des tirs d'artillerie sur un groupe de terroristes turcs qui ont été repérés près de la frontière syro-turque. Après qu'Ankara ait refusé de répondre aux demandes légitimes de Damas, les frappes d'artillerie ont tué au moins 12 terroristes, et au moins quatre véhicules militants auraient été détruits.