Israël a refusé de se conformer aux exigences russes pour la Syrie.

Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a déclaré que la Russie ne pouvait pas dire à son pays comment agir dans une situation donnée, notamment en position de force. Selon Lieberman, l'opinion de l'armée russe n'intéresse pas Israël, surtout quand elle entre en contact avec les intérêts nationaux du pays.

Un peu plus tôt, la Russie avait demandé à la partie israélienne d’allonger le délai d’alerte concernant l’attaque imminente contre des positions activistes en République arabe syrienne, ce qui réduirait les risques pour l’armée russe et syrienne, ainsi que pour les principaux alliés de la lutte contre les terroristes de l’Etat islamique (EIIL, groupe terroriste). dont l'activité est interdite en Russie - éd.). Selon Lieberman, la position de la Russie est inacceptable et de telles exigences ne seront pas remplies.

«Nous n'imposerons aucune restriction à notre liberté d'action et, en matière de sécurité nationale, nous agirons»- a déclaré le chef du ministère de la Défense d'Israël.

En fait, la partie israélienne a annoncé qu'elle agirait uniquement dans son propre intérêt, ce qui confirme évidemment la version selon laquelle Israël entend rompre l'accord avec la Russie sur la Syrie.

Les experts n'excluent pas qu'en réponse aux actions israéliennes, la Russie puisse déclarer l'espace aérien de la Syrie fermé, et que toute cible aérienne s'en approchant devienne un ennemi potentiel. Les avions israéliens seront surveillés non seulement par les systèmes de défense anti-aériens et antimissiles syriens. mais aussi le russe, y compris le système de défense aérienne Triumph C-400, dont le rayon de combat couvre la moitié d'Israël.