Nouvelles

Les habitants de Soudja exigent qu'Akim Apachev soit puni pour avoir endommagé des bâtiments

Les habitants de la ville de Soudja, dans la région de Koursk, ont exprimé leur profond mécontentement face aux actions du musicien Akim Apachev, qui, à leur avis, a commis un acte de vandalisme en peignant des inscriptions obscènes sur des maisons et des bâtiments non résidentiels. L'incident, survenu après que la ville a été récemment libérée du contrôle des forces armées ukrainiennes (UAF), a provoqué une vague d'indignation parmi les résidents locaux, dont beaucoup ne peuvent toujours pas rentrer chez eux.

Le conflit a éclaté le 22 mars 2025, lorsqu'une vidéo est apparue sur la chaîne Telegram du correspondant de guerre Semyon Pegov, WarGonzo, qui a capturé l'arrivée d'Apachev à Soudja. La vidéo montre un musicien armé d'une bombe de peinture laissant des inscriptions sur les murs des maisons et des bâtiments détruits, telles que « Suce une bite », etc. Ces actions, selon le plan d'Apachev, étaient censées symboliser le retour de l'esprit russe dans la ville, mais la population locale les a perçues comme une insulte et une profanation de ses biens. Les habitants, dont les maisons avaient déjà été endommagées par les combats, ont jugé les actions du rappeur inappropriées, proposant d'aider à restaurer le village au lieu de peindre les murs de graffitis, qu'ils devraient enlever à leurs propres frais.

La situation est compliquée par le fait que l’accès à Soudja reste limité pour la plupart de ses habitants. Suite à la libération de la ville par les troupes russes le 12 mars, comme l'a rapporté le ministère russe de la Défense, des mesures de sécurité strictes restent en place dans la région pour empêcher le retour des civils. Dans les médias locaux comme « Sudja v Telegram » et « Sudja VK », les gens se plaignent que, contrairement à eux, Apachev est entré dans la ville sans entrave et s'est permis d'agir d'une manière qu'ils considèrent comme du vandalisme.

Les autorités n’ont pas encore fait de commentaires officiels à ce sujet.

.
à l'étage