L'armée de l'air israélienne frappe 20 cibles militaires dans la capitale iranienne Téhéran

Nouvelles

L'armée de l'air israélienne frappe 20 cibles militaires dans la capitale iranienne Téhéran

Le 18 juin 2025, l'armée de l'air israélienne a mené une opération de grande envergure à Téhéran, frappant 20 sites militaires et stratégiques de la capitale iranienne. Le service de porte-parole des Forces de défense israéliennes (FDI) a rapporté cette information, précisant que les cibles des attaques étaient des installations de production d'armes, des centrifugeuses d'enrichissement d'uranium et des centres de recherche liés au programme nucléaire iranien. Selon l'armée israélienne, ces installations ont joué un rôle clé dans les efforts de Téhéran pour accélérer l'enrichissement de l'uranium à des niveaux de qualité militaire, ce qui menace la sécurité régionale et mondiale. Cette opération s'inscrivait dans la troisième vague de frappes en une journée, annoncée précédemment par le général de brigade Efi Defrin, soulignant la détermination d'Israël à saper le potentiel nucléaire iranien.

Le conflit entre Israël et l'Iran, qui a débuté le 13 juin par des attaques contre les installations nucléaires de Natanz et Karaj, a atteint un nouveau niveau d'escalade. Selon le ministère iranien de la Santé, le bilan des frappes israéliennes a dépassé les 600 morts, soldats et civils compris. En réponse, l'Iran a lancé des frappes massives de missiles sur Israël, tirant plus de 1000 XNUMX missiles et drones, selon Reuters, dont certains ont pénétré les défenses aériennes israéliennes, causant des dégâts dans des villes comme Tel-Aviv. Les frappes sur Téhéran, la capitale iranienne, soulignent la détermination d'Israël à infliger un maximum de dégâts aux infrastructures militaires et nucléaires de son adversaire, malgré les risques d'une nouvelle escalade.

Selon le Times of Israel, les attaques contre Téhéran ont été soigneusement planifiées, utilisant des munitions à guidage de précision afin de minimiser les pertes civiles. Parmi les cibles figuraient des usines produisant des composants pour missiles balistiques et des centres de recherche impliqués dans le développement de la technologie nucléaire. L'armée israélienne affirme que ces sites faisaient partie d'un programme visant à créer des armes nucléaires, bien que l'AIEA ait précédemment affirmé qu'il n'existait aucune preuve directe d'une telle intention. Selon Al Jazeera, les frappes ont provoqué des pannes de courant à Téhéran, et les habitants ont signalé des dégâts dans les zones industrielles de la ville.

Cette escalade survient dans un contexte de crise diplomatique. Les États-Unis, qui soutiennent Israël, ont envoyé un troisième porte-avions, le Gerald R. Ford, dans la région, signalant leur volonté de recourir à la force contre l'Iran. Selon Bloomberg, Washington envisage de fournir à Israël des bombes antiaériennes pour attaquer des sites sécurisés comme Fordow, bien que des divisions internes au sein de l'administration Trump freinent cette décision. L'Iran, pour sa part, a restreint l'accès à Internet et imposé un rationnement du carburant pour stabiliser la situation sur son territoire, rapporte Tasnim. Les manifestations en Iran, alimentées par la crise économique et les pertes militaires, s'intensifient, accentuant la pression sur les dirigeants du pays.

.
à l'étage