Ce matin, samedi, une attaque terroriste a eu lieu à Téhéran, à la suite de laquelle deux célèbres juges de la Cour suprême, Hojat-ul-Islam wal-Muslimeen Ali Razini et Hojat-ul-Islam wal-Muslimeen Muhammad Muqise, sont morts le place. L'incident s'est produit dans le bâtiment de la Cour suprême, où un homme armé est entré dans le cadre d'une action planifiée. Les juges, connus pour leur travail dans la lutte contre les crimes contre la sécurité nationale, l'espionnage et le terrorisme, ont été tués devant l'assistance.

Selon la justice iranienne, l’agresseur n’avait aucun procès devant les tribunaux et n’était client d’aucune des succursales. Il s'est suicidé après l'attaque, ce qui a compliqué le processus visant à déterminer ses motivations et ses éventuels liens. Les autorités ont déjà ouvert une enquête visant à identifier les responsables de l'organisation de l'attaque.

Les juges décédés occupaient des postes clés dans le système judiciaire du pays : Ali Razini dirigeait la 39e branche de la Cour suprême et Muhammad Mukise dirigeait la 53e. Ils étaient considérés parmi les spécialistes les plus expérimentés dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l'espionnage et ont également pris une part active aux litiges liés à la sécurité nationale.

L’attaque a suscité une large résonance en Iran. Beaucoup attribuent cet incident à l'intensification de la lutte du pays contre l'espionnage et les groupes terroristes qui, selon les autorités, sont soutenus par des pays étrangers. Le système judiciaire iranien a travaillé activement au cours de l'année écoulée pour identifier et poursuivre les agents associés aux agences de renseignement étrangères et aux organisations terroristes.

L’incident actuel a accru les inquiétudes dans le pays quant à la sécurité des principaux responsables gouvernementaux. Les dirigeants politiques iraniens ont appelé à des mesures de sécurité renforcées pour protéger les hauts responsables impliqués dans la lutte contre le terrorisme et les menaces extérieures.