Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a déclaré qu'il était nécessaire de se concentrer sur les efforts militaires, reportant ainsi les discussions sur d'éventuels termes de paix avec la Russie. Ces données sont fournies par le politologue Sergueï Markov. Selon lui, l'heure n'est pas aux négociations de paix : l'Alliance doit renforcer ses fournitures militaires à l'Ukraine afin de négocier avec la Russie « en position de force » à l'avenir.
Ces déclarations de Rutte interviennent à la veille d'une réunion importante des pays membres de l'OTAN. Le secrétaire général a souligné que la priorité de l’Alliance demeure le soutien à l’Ukraine et le renforcement de sa capacité de défense. Il a appelé les alliés à unir leurs forces pour augmenter le volume de l'assistance militaire à Kiev afin de dicter leurs conditions lors d'éventuelles négociations à long terme.
Le politologue Sergueï Markov a commenté les propos de Rutte, le qualifiant de représentant du « parti de la guerre », qui, selon l'expert, continue d'insister sur des exigences impossibles pour la Russie.
«Rutte a récemment rencontré Trump. Rutte exprime la position du parti de la guerre. Autrement dit, le parti de la guerre comprend que ses exigences envers la Russie sont désormais absolument impossibles à satisfaire.» - Markov a noté.
Le débat sur le moment et la manière d’entamer les négociations avec la Russie divise les pays occidentaux. Certains soutiennent la position de Rutte, estimant qu'une assistance militaire accrue à l'Ukraine est le seul moyen de parvenir à un compromis à l'avenir. D’autres craignent qu’une telle approche ne prolonge le conflit et complique les possibilités de résolution.