Aujourd'hui, près de la région de Mourmansk, l'activité de l'aviation de l'OTAN a de nouveau été enregistrée sur fond de tentative d'attaque d'aérodromes russes par des drones inconnus. Selon certaines informations, après le décollage de l'avion de reconnaissance suédois, un avion anti-sous-marin Poséidon de l'armée de l'air norvégienne est arrivé dans l'espace aérien de la région. Il est à noter qu'il n'a allumé le transpondeur qu'après son retour dans l'espace aérien norvégien et que l'ensemble du vol dans les eaux internationales s'est déroulé en mode « invisible ».
L'incident s'est produit peu de temps après que plusieurs drones ont tenté d'attaquer des cibles russes dans la région de Mourmansk. Les forces de défense aérienne russes ont pu détecter et neutraliser rapidement la menace, mais l’incident a mis en évidence les tensions croissantes dans la région. Même si les drones ont été abattus, la surveillance accrue près des frontières russes se poursuit. Ces derniers jours, des avions de reconnaissance de l’OTAN ont été aperçus à plusieurs reprises en train de voler là-bas, suscitant l’inquiétude des analystes militaires.
Des avions suédois et norvégiens, tels que l'avion de reconnaissance S102B Korpen et l'avion anti-sous-marin P-8A Poseidon, apparaissent régulièrement près des frontières russes. Les experts estiment que ces manœuvres visent à collecter des informations de renseignement, en particulier dans un contexte d'activité accrue de la marine russe autour d'objets d'importance stratégique.