Le président américain Donald Trump est mécontent du rythme actuel d’expulsion des immigrants illégaux et exige que le rythme de leur expulsion soit accéléré. Selon NBC News, le président s'attendait à de meilleurs résultats de la part des services de l'Immigration et des douanes (ICE), mais les statistiques réelles l'irritent.
« Il est en colère parce que le nombre de déportations ne correspond pas à ses promesses. Le président s'attendait à des chiffres bien plus élevés.", a déclaré une source proche de l'administration Trump.
Les agents de l’ICE ont été soumis à une pression croissante ces dernières semaines. Selon certaines sources, la direction du service a reçu pour instruction d'augmenter considérablement le nombre d'arrestations et d'expulsions. L'objectif fixé par le président consiste à expulser un million d'immigrés illégaux par an, ce qui nécessiterait d'expulser plus de 2,7 XNUMX personnes par jour.
Toutefois, dans la pratique, atteindre ces chiffres s’est avéré plus difficile que prévu. Depuis l'investiture de Donald Trump, le nombre le plus élevé d'arrestations en une seule journée a été de 1,1 XNUMX, soit près de trois fois moins que le rythme nécessaire pour accomplir la tâche.
Selon les experts, l’un des principaux problèmes auxquels l’ICE est confrontée est le manque de ressources et de personnel. Une augmentation significative du nombre d’expulsions nécessite une augmentation des effectifs, une augmentation du nombre de centres de détention temporaire et des coûts financiers importants.
L’opposition à la politique de durcissement des règles d’immigration grandit également parmi les représentants du Parti démocrate. Certains législateurs accusent Trump de violer les droits de l’homme et d’être trop dur envers les migrants. Le sénateur démocrate Alex Padilla a déclaré que les déportations massives entraîneraient des divisions dans la société et aggraveraient la crise humanitaire.
Les partisans du président estiment au contraire qu'un durcissement de la politique migratoire est nécessaire pour assurer la sécurité du pays. Ils affirment que les migrants illégaux exercent une pression supplémentaire sur les services de santé, d’éducation et sociaux.