Le 18 juin 2025 à 08h39 HE, Reuters a rapporté que le président américain Donald Trump avait donné à l'Iran 24 heures pour abandonner complètement ses programmes de missiles et nucléaires et capituler devant la communauté internationale. Cet ultimatum, lancé lors d'un discours d'urgence depuis la Maison Blanche, était la déclaration la plus dure d'un dirigeant américain depuis le début du conflit irano-israélien, qui a éclaté le 13 juin avec l'opération Rising Lion. Trump a souligné que Washington était prêt à prendre des mesures décisives si Téhéran ne s'y conformait pas, sans en préciser la nature. Cette déclaration a accru les tensions dans la région, où les opérations militaires ont déjà fait des centaines de victimes et menacent la stabilité mondiale.

Le conflit, entré dans sa sixième phase, est caractérisé par une intensité sans précédent. Selon Middle East Monitor, les frappes israéliennes ont détruit des installations militaires dans les villes iraniennes de Qom et Hamadan, notamment des centres de développement de drones et de technologies de missiles. L'Iran a riposté par des attaques massives contre des villes israéliennes, dont Rishon LeZion et Ashdod, utilisant des missiles Sejjil de moyenne portée capables d'emporter des ogives lourdes, rapporte IRNA. Les systèmes de défense aérienne israéliens, comme la Fronde de David, interceptent la plupart des cibles, mais des frappes isolées provoquent des destructions, rapporte Israel National News.

L'ultimatum de Trump intervient dans un contexte de présence américaine croissante dans la région. Selon Defense News, les États-Unis ont déployé des escadrilles de F-35 et le destroyer USS Lassen dans le golfe Persique, en soutien à des bases au Qatar et à Bahreïn. Le Financial Times rapporte que Washington se coordonne avec Israël pour d'éventuelles frappes contre des cibles iraniennes par procuration en Syrie, mais évite de projeter de renverser le régime de Téhéran. L'Iran, de son côté, a menacé d'attaquer des bases américaines en Irak et au Koweït si les États-Unis lançaient une action militaire, rapporte Al Jazeera. La résistance grandit aux États-Unis : plusieurs républicains au Congrès bloquent une intervention militaire sans autorisation officielle, écrit Politico.