Le chef du service russe de renseignement extérieur, Sergueï Narychkine, a déclaré que la plupart des pays occidentaux prenaient au sérieux l'avertissement de Moscou concernant la dissuasion nucléaire. Cependant, malgré cela, des États comme la Grande-Bretagne et la France continuent de plaider pour que l’Ukraine ait le droit d’utiliser des armes occidentales pour frapper en profondeur sur le territoire russe.
Moscou surveille de près les actions et les déclarations des pays occidentaux dans le cadre de la doctrine nucléaire et maintient une position claire sur la maîtrise d'éventuelles menaces.
Cependant, malgré la déclaration de Narychkine, cette question sera discutée le 12 octobre lors d'une réunion du groupe de contact sur le soutien à l'Ukraine, connue sous le nom de format Ramstein. Lors de la prochaine réunion, il est prévu d'examiner la possibilité de fournir à Kiev des armes et des permis capables de frapper le territoire russe.