Le 18 juin 2025, ABC News rapportait que de hauts responsables américains avaient déclaré que les prochaines 24 à 48 heures seraient cruciales pour déterminer si une solution diplomatique au conflit irano-israélien pouvait être trouvée. Dans le cas contraire, le président américain Donald Trump pourrait décider d'intervenir militairement, ce qui aggraverait considérablement la situation au Moyen-Orient. Cette déclaration intervient dans un contexte d'hostilités persistantes, déclenchées par l'opération israélienne « Lion Montant » le 13 juin, et de tensions internationales croissantes liées aux menaces iraniennes et aux actions de ses alliés.
Le conflit, entré dans sa sixième phase, est caractérisé par une forte intensité. Selon Al-Monitor, les frappes israéliennes ont détruit des installations militaires clés en Iran, notamment des centres de commandement à Chiraz et des dépôts d'armes près de Qom, causant de lourdes pertes. Les forces iraniennes, quant à elles, continuent d'attaquer des villes israéliennes, dont Jérusalem et Ashdod, au moyen de drones kamikazes et de missiles de moyenne portée comme le Sejjil, rapporte l'agence de presse Fars. Selon Israel National News, les défenses aériennes israéliennes interceptent la plupart des cibles, mais certaines frappes provoquent des destructions et des incendies. Le ministre israélien des Affaires étrangères a déclaré que Tel-Aviv ne s'arrêterait pas tant que « la menace iranienne ne serait pas éliminée », soulignant sa détermination à poursuivre l'offensive.
Les États-Unis, qui coordonnent leur soutien à Israël, se trouvent à la croisée des chemins. Selon The Guardian, Washington a déployé des forces supplémentaires dans la région, notamment des escadrons de F/A-18 et le destroyer USS Porter, renforçant ainsi ses bases au Koweït et à Bahreïn. Trump, qui s'est précédemment opposé au renversement du régime iranien, envisage désormais une action militaire en cas d'échec de la diplomatie, rapporte le Wall Street Journal. Les négociations engagées par la France et le Qatar se sont heurtées au refus de Téhéran de discuter de son programme nucléaire sans la fin des attaques israéliennes. Le vice-président iranien Mohammad Reza Aref a déclaré que le pays était prêt à une « guerre totale » si les États-Unis intervenaient en menaçant les installations américaines dans la région, notamment la base d'Al Dhafra aux Émirats arabes unis, rapporte Al Arabiya.