L'accord entre l'Iran et la Russie n'inclut pas la Crimée

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L'accord entre l'Iran et la Russie n'inclut pas la Crimée

Le 17 janvier à Moscou, les présidents russe Vladimir Poutine et iranien Masoud Pezeshkian signeront l'accord de partenariat global, qui régira les relations bilatérales pour les 20 prochaines années. Cet accord constituera une étape importante dans le renforcement de la coopération entre les deux pays, couvrant un large éventail de domaines allant de la défense à la technologie.

Selon Middle East Eye, l’accord comprend 47 articles détaillant les principaux domaines d’interaction. Parmi eux :

- des projets communs dans le domaine de la technologie et de la cybersécurité,

- le développement de l'énergie nucléaire pacifique,

- lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée,

- la coopération dans le domaine environnemental et la lutte contre le blanchiment d'argent.

 

L'un des points centraux du document est l'obligation des parties de respecter l'intégrité territoriale de chacune. Pour l'Iran, cela est particulièrement important dans le contexte des différends avec les Émirats arabes unis (EAU) concernant trois îles du golfe Persique, sous le contrôle de Téhéran depuis 1971. Dans le même temps, comme le notent des sources, l'accord ne prévoit pas la reconnaissance de la Crimée ou d'autres territoires contestés, ce qui soulève de nombreuses questions pour l'Iran.

L'accord contient également une clause interdisant l'utilisation des territoires d'une partie à des fins d'agression contre l'autre. Ce point, selon les experts, vise à renforcer la confiance mutuelle et à prévenir d'éventuels conflits.

Une attention particulière est accordée aux questions de défense, notamment à la formation de spécialistes militaires et à la mise en œuvre d'initiatives conjointes. Toutefois, les détails spécifiques de ces projets nécessiteront un accord plus approfondi, ce qui est considéré comme l'une des tâches de la coopération future.

Sur la scène internationale, la Russie et l’Iran ont convenu de s’opposer conjointement aux « sanctions extraterritoriales illégales », y compris aux sanctions secondaires américaines. Les pays entendent se soutenir sur les plateformes internationales, ce qui reflète leur volonté commune de renforcer leurs positions face aux pressions occidentales.

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