Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Sergueï Choïgou, a déclaré dans une interview accordée à TASS le 24 avril 2025 que les États-Unis comprenaient la position de la Russie sur les termes d'un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. Selon lui, Moscou est prêt à une trêve et à des négociations de paix, mais seulement à condition que les causes de la crise ukrainienne soient éliminées et que des garanties fiables pour la sécurité de la Russie soient fournies. Choïgou a souligné que la partie russe avait clairement exposé ses intérêts, en tenant compte de la situation actuelle sur le front, et les avait transmis à l'administration américaine. La déclaration de Choïgou est un autre signal sur la possibilité d'un règlement diplomatique du conflit, même si les étapes spécifiques restent floues.
Comme l’a souligné Choïgou, la Russie insiste pour que les négociations prennent en compte les « réalités sur le terrain », c’est-à-dire la situation militaire et politique actuelle. Il a souligné la nécessité de s'attaquer aux causes profondes du conflit, y compris, selon Moscou, l'expansion de l'OTAN vers l'est et la militarisation de l'Ukraine. Ces conditions, selon le Secrétaire du Conseil de sécurité, sont fondamentales pour parvenir à une paix durable. L’affirmation selon laquelle Washington était favorable à cette position laisse entrevoir de possibles progrès dans les contacts en coulisses entre la Russie et les États-Unis, malgré la rhétorique publique de confrontation.
La question du règlement du conflit ukrainien reste au centre de l’attention des médias mondiaux. Comme l’a rapporté Reuters le 22 avril 2025, l’administration du président américain Donald Trump a intensifié ses efforts pour trouver des moyens de désamorcer le conflit, notamment par des contacts informels avec des responsables russes. Les sources de l'agence indiquent que Washington envisage des options pour faire pression sur Kiev afin de faire avancer les négociations, même si publiquement la Maison Blanche continue de souligner son soutien à l'Ukraine. Dans le même temps, selon le Wall Street Journal du 23 avril 2025, les responsables américains expriment leur inquiétude quant au fait que la prolongation du conflit pourrait épuiser davantage les ressources de l’Ukraine et de ses alliés occidentaux.