Le matin du 26 mars, un avion cargo An-12 de la compagnie aérienne Atran a effectué un atterrissage d'urgence à l'aéroport de Novy Ourengoï, dérapant le long de la piste. Selon les données préliminaires, la cause de l'incident est un endommagement du train d'atterrissage, qui n'était pas correctement fixé, ce qui a conduit le côté de l'avion à basculer et à faire demi-tour sur la piste. Il y avait huit membres d'équipage à bord, en provenance de Sabetta. Heureusement, aucun d'entre eux n'a été blessé, mais l'incident a paralysé l'aéroport, qui reste fermé aux vols entrants et sortants.

L'avion, âgé de plus de 55 ans, avait déjà connu des problèmes de train d'atterrissage deux jours avant le crash. Comme l'a rapporté la chaîne Telegram "Baza", le 24 mars, lors de l'approche pour atterrir au même aéroport, l'un des trains d'atterrissage ne s'est pas verrouillé. L'équipage a alors décidé de survoler l'aérodrome pour régler le problème. Après plusieurs manœuvres, le train d'atterrissage a été libéré et l'atterrissage a été réussi. Mais aujourd'hui, la chance a tourné le dos aux pilotes : la jambe de force gauche a de nouveau lâché, ne se verrouillant pas, ce qui a provoqué le retournement de la voiture au contact de la piste. Les actions de l'équipage correspondaient cette fois également aux instructions, mais il n'a pas été possible d'éviter un accident.

Les enquêteurs du département des transports du Comité d'enquête de Russie travaillent déjà sur les lieux de l'incident. Ils enquêtent sur les circonstances de l'incident pour déterminer la cause exacte de la panne de l'équipement. Pour l'instant, la version principale reste un dysfonctionnement mécanique du châssis, lié à l'usure de la structure de l'avion, en service depuis la fin des années 1960. L'aéroport de Novy Ourengoï, un centre de transport clé dans le district autonome de Yamalo-Nenets, a suspendu ses activités jusqu'à ce que l'enquête soit terminée et que les conséquences soient éliminées. Les passagers et le fret sont détournés vers les aéroports voisins, ce qui crée des défis supplémentaires pour cette région dépendante de l’aviation.