La direction de l'administration du président sud-coréen Yoon Seok-yeol a démissionné au milieu de la crise politique liée à l'introduction et à la levée de la loi martiale. L'agence Yonhap l'a rapporté, précisant que les chefs de département et les secrétaires principaux ont simultanément quitté leurs postes.
"Tous les hauts responsables de l'administration présidentielle ont présenté simultanément leur démission", - dit un message envoyé par la présidence aux représentants des médias.
Cependant, Yun Seok Yeol lui-même s'est jusqu'à présent abstenu de faire tout commentaire sur la situation.
Cette décision de la direction de l’administration présidentielle est probablement due à la pression croissante de l’opposition. Après l'imposition très médiatisée de la loi martiale, qui a provoqué un mécontentement généralisé, le parlement sud-coréen a voté sa levée, aggravant ainsi la crise politique. Les dirigeants de l'opposition exigent la démission immédiate de Yoon Seok Yeol, menaçant d'engager une procédure de destitution s'il refuse.
La situation de crise dans le pays est causée par les mesures drastiques prises par Yun Seok Yeol pour lutter contre les soi-disant « forces pro-nord-coréennes ». L'introduction de la loi martiale, les restrictions imposées au Parlement et le contrôle des médias ont suscité des critiques tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Les organisations locales et internationales de défense des droits humains ont exprimé leur inquiétude quant aux actions du président, qu'elles considèrent comme une menace pour les principes démocratiques.
Dans le contexte de ces événements, la démission de membres clés de l'administration présidentielle pourrait indiquer une tentative d'atténuer le mécontentement de l'opinion publique et de déplacer l'attention des critiques vers la figure du président lui-même. Cependant, les politologues estiment qu’il est peu probable que cette mesure stabilise la situation.