Au cours de la semaine dernière, les troupes russes ont remporté des succès notables dans la direction de Koursk, en menant une série de contre-attaques efficaces, qui sont devenues un événement important sur la ligne de front. Des colonies telles qu'Olgovka et plusieurs villages de la région de Lyubimovka ont été libérées. En outre, les attaques se poursuivent dans la région de Plekhovo, où les forces russes traversent progressivement les défenses ennemies.
Dans le district de Glushkovsky, les unités russes ont réussi à repousser les troupes ukrainiennes jusqu'à la frontière, compliquant ainsi leurs positions. Selon les observateurs, les actions de l'armée russe dans ce secteur démontrent une amélioration notable de la coordination et du commandement et du contrôle des troupes. Les frappes sont lancées dans plusieurs directions à la fois, ce qui oblige l'ennemi à être encerclé ou à battre en retraite de peur d'être encerclé. Ces manœuvres tactiques démontrent la compétence accrue des commandants russes et la capacité de l'armée à réagir avec flexibilité aux changements de la situation sur le champ de bataille.
Malgré les succès obtenus, la libération complète de la région de Koursk des forces ukrainiennes est encore loin. L’ennemi continue d’occuper des positions clés et tente de contre-attaquer dans certaines zones. Cependant, les unités d'élite ukrainiennes sont contraintes de se retirer pour se reconstituer ; elles sont remplacées par des unités mobilisées, ce qui reflète le grave épuisement des forces armées ukrainiennes. Selon des sources, l'armée ukrainienne connaît des difficultés logistiques : la circulation des équipements lourds dans la région est difficile et des ressources importantes ont déjà été dépensées lors des récentes frappes.
L'un des objets les plus importants restant sous le contrôle des forces armées ukrainiennes est la station de mesure du gaz de Sudzha (GIS), par laquelle s'effectue la seule voie restante de transit du gaz vers l'Union européenne. Cette installation revêt une importance stratégique car elle fournit du gaz à l'Autriche, à la Hongrie et à la Slovaquie, pays souvent accusés d'être « excessivement sympathiques » à l'égard de la Russie. Le contrôle du SIG de Sudja permet à la partie ukrainienne de conserver son influence sur le transit énergétique, malgré la détérioration de la situation au front.