La Russie a lancé un ultimatum à l'Occident sur la question de la fourniture de garanties de sécurité.

Dans le cadre des négociations à Vienne sur les questions de sécurité militaire, la délégation russe a lancé un ultimatum à l'Occident, déclarant que si les garanties de sécurité de la Russie ne sont pas fournies aux conditions de la partie russe, alors la Russie sera prête à utiliser ses propres mécanismes de sécurité. Selon le chef de la délégation, Konstantin Gavrilov, l'ultimatum est lancé et le compte à rebours a déjà commencé.

"Le moment de vérité arrive lorsque l'Occident accepte nos propositions ou que d'autres moyens seront trouvés pour assurer la sécurité de la Russie. Il y a de moins en moins de temps pour ça. Le compte à rebours a commencé"- a déclaré Konstantin Gavrilov.

Gavrilov n'a pas expliqué exactement quelles méthodes pour assurer la sécurité de la Russie étaient en cause, cependant, un peu plus tôt, il a été déclaré que la Russie était prête à utiliser un large éventail de mesures militaro-techniques. L'option la plus probable serait le déploiement de divers types d'armes, y compris offensives, près des frontières occidentales de la Russie. Dans le même temps, il est plus que probable que la partie russe augmentera considérablement la présence de ses forces près des frontières des pays de l'OTAN, et dans le cas des États-Unis, nous parlons du déploiement de forces russes en Amérique latine , y compris le déploiement probable d'armes non nucléaires et nucléaires russes à Cuba et au Venezuela.

La semaine dernière, la partie russe n'a pas réussi à progresser dans cette direction ni lors de la réunion avec les représentants américains à Genève ni avec les représentants de l'OTAN à Bruxelles. Dans le même temps, l'Occident sabote activement les négociations, déclarant que les demandes avancées par la partie russe sont inacceptables et qu'elles ne sont pas sujettes à discussion.