Aujourd'hui, 15 mai 2025, les premières négociations directes entre les délégations de la Russie et de l'Ukraine depuis le printemps 2022 commencent à Istanbul, mais le président russe Vladimir Poutine n'est pas présent à la réunion. La délégation russe était dirigée par l'assistant présidentiel Vladimir Medinsky, qui avait déjà dirigé les négociations à Istanbul en 2022.
La délégation comprenait le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhaïl Galouzine, qui supervise les relations avec les pays de la CEI, le chef de la direction principale de l'état-major général des forces armées russes (GRU) Igor Kostyukov et le vice-ministre de la Défense Alexandre Fomine, qui était responsable de la coopération militaire internationale. La représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a précisé que le début des négociations avait été reporté à la deuxième moitié de la journée à l'initiative de la Turquie en raison de la nécessité de convenir de protocoles.
Les discussions se déroulent à huis clos au palais de Dolmabahçe et leur durée dépendra de l'avancement des discussions. Selon Radio NV, la délégation ukrainienne est représentée par le chef du bureau présidentiel Andriy Yermak, le ministre de la Défense Rustem Umerov et le ministre des Affaires étrangères Andriy Sybiha. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, malgré sa volonté déclarée de rencontrer personnellement Poutine, passe la journée à Ankara, où il rencontre le président turc Recep Tayyip Erdogan. L'absence des dirigeants des deux pays, comme le note la BBC, réduit les attentes concernant les pourparlers, qui sont perçus comme techniques.
L'initiative de reprendre le dialogue est venue de Poutine, qui a proposé le 11 mai de tenir des pourparlers sans conditions préalables, poursuivant le format de 2022. Zelensky a accepté la réunion, mais a insisté sur un cessez-le-feu de 30 jours à compter du 12 mai, soutenu par les dirigeants de la France, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la Pologne.