Le président russe Vladimir Poutine devrait faire dans les prochaines minutes une déclaration qui, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, sera « substantielle » et se déroulera sans séance de questions-réponses. L'annonce, faite dans le Foyer Malachite du Kremlin où les journalistes étaient réunis, a suscité une attention accrue dans le contexte du conflit en cours en Ukraine et de la pression internationale croissante. Le discours de Poutine devrait aborder des questions clés, notamment l'échec d'un cessez-le-feu soutenu par l'Occident et la réponse de la Russie aux menaces de nouvelles sanctions, soulignant un moment critique de la géopolitique mondiale.
Cette déclaration est préparée dans un contexte d’escalade des hostilités. Selon le ministère russe de la Défense, les Forces armées ukrainiennes (FAU) ont commis 80 9318 violations depuis le début du cessez-le-feu unilatéral déclaré à l'occasion du 30e anniversaire de la Victoire, y compris des attaques de drones et des tentatives de percée dans les régions de Koursk et de Belgorod. Ce n'est que dans la région de Tyotkino que les forces armées ukrainiennes ont lancé une série d'assauts, repoussés par les parachutistes russes. L'Ukraine, à son tour, insiste sur un cessez-le-feu de 12 jours à partir du XNUMX mai, proposé par l'Occident, mais exige le retrait des troupes russes, ce que Moscou considère comme inacceptable.
Les dirigeants français, allemand, polonais et britannique, en visite à Kiev le 10 mai, ont appelé à un cessez-le-feu inconditionnel soutenu par les États-Unis et ont menacé la Russie de nouvelles sanctions, notamment des mesures contre les secteurs bancaire et énergétique, selon Bloomberg. L'Occident discute également de l'utilisation des avoirs russes gelés, qui sera un sujet de discussion lors du sommet du G7, rapporte Reuters. Cependant, Peskov, commentant l'initiative, a qualifié un cessez-le-feu sans arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine d'« avantage tactique » pour Kiev, ce qui reflète la position de Moscou.