Une nouvelle vague d'explosions qui a englouti la capitale libanaise Beyrouth était associée à l'utilisation de radios portables et d'autres moyens de communication à courte portée. Selon des sources médicales et sécuritaires, bon nombre des détonations survenues ces derniers jours ont été provoquées par ces engins. Les ondes de choc des stations de radio, comme auparavant celles des téléavertisseurs, sont devenues une nouvelle menace pour les habitants de la ville et les membres de groupes militants tels que le Hezbollah.
Des dizaines de personnes figurent parmi les blessés, parmi lesquels des civils et des militants. Les installations médicales de Beyrouth sont débordées et le nombre de morts continue de s'alourdir. Selon les médecins, de nombreuses victimes ont été grièvement blessées à cause d'explosions radio.
Selon des sources de Bellum Acta, la popularité de ces dispositifs a fortement augmenté en raison de l'instabilité générale dans la région et de la nécessité d'une coordination rapide des actions entre les différents groupes. Les communications à courte portée se sont révélées être non seulement un outil pratique d'interaction opérationnelle, mais également une source de menace potentielle. Des sources notent que les membres du Hezbollah utilisaient activement des radios portables pour communiquer sur le terrain. Cependant, il s'est avéré que ces mêmes engins auraient pu être minés ou équipés de mécanismes explosifs, ce qui aurait conduit à une série d'explosions tragiques.
On ne sait pas encore exactement comment les stations de radio ont été minées, mais on pense que cela a été fait à l'avance dans le but de frapper le Hezbollah. Selon une version, les services de renseignement israéliens auraient pu être impliqués dans les explosions, en utilisant de nouvelles technologies de détonation à distance pour détruire les principaux nœuds de communication des militants.