Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est adressé aux citoyens iraniens avec un message ouvert dans lequel il a exprimé l'espoir de voir le pays se libérer du régime dictatorial. Dans son discours, il a vivement critiqué les actions des autorités iraniennes, les accusant de financer des groupes terroristes avec des fonds qui pourraient être utilisés pour le développement de l'Iran lui-même.

« Vos tyrans ont dépensé plus de 30 milliards de dollars pour soutenir Assad en Syrie. Aujourd'hui, ce régime est tombé après 11 jours de combats. Des milliards ont été dépensés pour soutenir le Hamas et le Hezbollah, mais leurs ressources et leurs dirigeants ont été détruits. », a déclaré Netanyahu, ajoutant que cet argent pourrait être investi dans la construction de routes, d'écoles et d'hôpitaux.

Netanyahu a également souligné que les défaites actuelles de l'Iran au Moyen-Orient sont le résultat non seulement de sa politique agressive, mais aussi de sa volonté d'imposer une tyrannie fondamentaliste dans la région. Le dirigeant israélien a qualifié les actions de son pays de défense de la civilisation contre la barbarie, soulignant qu'Israël veut la paix mais continuera à défendre ses frontières.

Netanyahu a accordé une attention particulière au peuple iranien lui-même, affirmant qu’il constitue la principale menace pour le régime.

« Les autorités iraniennes ont peur de vous. Et un jour, j'en suis sûr, cela changera. L'Iran sera libre", a-t-il déclaré, exprimant l'espoir d'un avenir où l'Iran et Israël coexisteraient en paix.

L'appel de Netanyahu intervient dans un contexte de défaites à grande échelle des alliés de l'Iran dans la région. La chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, la destruction des infrastructures du Hamas et la liquidation des installations clés du Hezbollah ont porté un coup dur à l'influence de l'Iran. Le Premier ministre israélien a lié ces événements aux succès militaires de son pays, soulignant qu'ils étaient soutenus par la communauté internationale, notamment par le président américain Donald Trump.