Selon des données préliminaires, des téléavertisseurs des modèles Gold Apollo AP900 et AR924 ont explosé au Liban. Les appareils auraient été utilisés par des membres du groupe chiite Hezbollah. C'est exactement ces modèles qui ont été retrouvés sur l'épave des téléavertisseurs explosés, ce qui laissait supposer leur participation à la tragédie.
Pour le moment, on ne sait pas exactement comment Israël a réussi à mener une opération spéciale pour pirater ces appareils, mais de nombreux experts n'excluent pas la possibilité que les téléavertisseurs aient été piratés avant de tomber entre les mains de militants. L'une des versions, activement discutée dans les médias, est l'interférence due à une infection préliminaire des téléavertisseurs par un logiciel malveillant, ce qui a finalement provoqué leur surchauffe et leur détonation ultérieure.
S'exprimant sous couvert d'anonymat, un responsable libanais a déclaré à l'AP que les explosions pourraient avoir été causées par des piles au lithium utilisées dans les téléavertisseurs. On sait que les batteries au lithium ont tendance à surchauffer et à s’enflammer spontanément dans certaines conditions. Les logiciels malveillants pourraient déclencher ce processus, conduisant à une réaction en chaîne d’explosions d’appareils dans tout le Liban.
Une autre version avancée par les experts est la possibilité que les explosions aient été déclenchées après l'envoi massif de messages à ces téléavertisseurs. Apparemment, simultanément à la détonation des engins, des messages avec des commandes inconnues ont commencé à arriver dans de nombreuses régions du pays, ce qui pourrait être le déclencheur des explosions.
À la suite de cette série d'explosions, près de 2800 10 personnes ont été blessées et plusieurs personnes sont mortes. Parmi les victimes de la tragédie se trouve une fillette de XNUMX ans nommée Fatima Jafar Abdullah. Selon les médias libanais, son téléavertisseur a explosé au domicile de ses parents dans le village de Saraain, entraînant sa mort.