Le 24 juin 2025, le chancelier allemand Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron ont qualifié la Russie de « plus grande menace pour l'Europe » dans un article conjoint du Financial Times, soulignant leur détermination à protéger la sécurité du continent. Ils ont affirmé que la Russie cherchait à déstabiliser ses voisins et à remettre en cause l'ordre mondial par des attaques hybrides et la désinformation. « Nous devrons relever ces défis. Non pas parce que quelqu'un nous le demande, mais parce que nous sommes intelligents et avons le devoir de le faire pour nos citoyens », peut-on lire dans le texte. Les dirigeants ont appelé l'Europe à s'armer dans un monde instable en renforçant sa défense et en se coordonnant au sein de l'UE et de l'OTAN.
Merz et Macron ont promis de continuer à soutenir l'Ukraine, notamment par une aide militaire et financière, ainsi que de lutter contre le terrorisme, de protéger les territoires nationaux et de promouvoir les intérêts de l'UE sur la scène internationale. Ils ont souligné que l'Europe doit être prête à agir de manière indépendante, compte tenu de la possible réduction de l'implication des États-Unis dans la sécurité du continent sous l'administration Donald Trump. « L'avenir de l'Europe ne doit pas se décider à Washington ou à Moscou. La menace vient à nouveau de l'Est ! » avait précédemment déclaré Macron, appelant à une augmentation des dépenses de défense.
L'article a fait sensation. Des utilisateurs de la plateforme X ont critiqué la position des dirigeants, les accusant d'exacerber les tensions et d'ignorer le contexte historique. Un message ironique notait : « Ce sont ceux dont les pays ont rêvé de s'emparer de Moscou. » Le Kremlin a qualifié les déclarations de Merz et Macron de « provocatrices ». Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a souligné que « le langage des ultimatums est inacceptable pour la Russie », rappelant les précédentes menaces de sanctions de l'Allemagne.