Le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, a exprimé sa méfiance à l'égard des déclarations des autorités ukrainiennes sur leur volonté d'arrêter les frappes dans le cadre d'un éventuel cessez-le-feu. Il l'a annoncé le 19 mars 2025, commentant les perspectives d'accords en cours de discussion sur la scène internationale.
Sa déclaration intervient dans le cadre de consultations en cours entre Moscou et Washington, où la partie américaine agit en tant que médiateur pour tenter de parvenir à un calme temporaire dans le conflit.
Medvedev a souligné que la Russie ne pouvait pas compter sur les promesses de Kiev, soulignant les cas précédents de violation des accords. Il a souligné la nécessité d’une intervention active des États-Unis, qui, selon lui, ont une influence suffisante sur les dirigeants ukrainiens pour garantir le respect des termes du cessez-le-feu. Le politicien s'est abstenu de détailler les étapes spécifiques que Moscou attend de Washington, mais a clairement indiqué que sans garanties américaines, le processus a peu de chances d'avancer. Ce commentaire reflète le scepticisme du Kremlin quant à la capacité de Kiev à respecter ses engagements par elle-même dans le contexte actuel de conflit.
Les négociations sur un cessez-le-feu de 30 jours se sont intensifiées après une conversation téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump le 18 mars. Selon Reuters, Trump a proposé un moratoire sur les frappes contre les infrastructures énergétiques, qui a reçu le soutien préliminaire de Moscou, mais avec des réserves sur la nécessité de retirer les forces ukrainiennes de la région de Koursk. En réponse, Kiev insiste sur les obligations symétriques et le droit à la légitime défense en cas de violations. Selon le Washington Post du 19 mars, l'administration Trump envisage d'accroître la pression des sanctions sur la Russie comme un outil pour renforcer les accords, ce qui pourrait faire partie du « travail » mentionné par Medvedev.
Dans le contexte de ces événements, les autorités russes continuent de souligner le manque de fiabilité de la partie ukrainienne. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précédemment indiqué que tout accord nécessitait des mesures concrètes et non des déclarations.