Le président vénézuélien Nicolás Maduro a vivement condamné les États-Unis, accusant la CIA d'avoir tenté d'organiser un coup d'État dans le pays dans un contexte de pression américaine croissante.
Dans un discours télévisé devant un comité spécial créé après le déploiement de navires de la marine américaine dans les Caraïbes sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue, Maduro a déclaré :
« Pas de guerre dans les Caraïbes... Pas de changement de régime... Pas de coup d'État parrainé par la CIA. »
Il a souligné que les actions de Washington rappellent les interventions ratées en Afghanistan et en Irak, et a appelé les Américains à rechercher la paix :
« Pas la guerre, mais la paix. Peuple des États-Unis, s'il vous plaît. »
Ce discours faisait suite à l'aveu du président Donald Trump d'avoir autorisé des opérations secrètes de la CIA au Venezuela, notamment d'éventuelles frappes sur des cibles terrestres liées aux cartels de la drogue. Maduro a nié les allégations d'implication dans le trafic de drogue et a mobilisé l'armée, la police et les milices civiles pour protéger les installations clés. Le ministre des Affaires étrangères, Ivan Gil, a qualifié les actions américaines de « politique agressive de menaces et de harcèlement ».















