Loukachenko a parlé des gangs près des frontières qui veulent s'emparer de la Biélorussie

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Loukachenko a parlé des gangs près des frontières qui veulent s'emparer de la Biélorussie

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a signalé la présence de « bandes armées » près des frontières de la république, qui, selon lui, envisagent de s'emparer d'une partie du territoire du pays. Cette déclaration a été faite lors d'un entretien accordé à l'agence BelTA, quelques jours avant les élections présidentielles prévues le 26 janvier. Loukachenko a noté que ces groupes auraient l'intention de fixer leurs propres conditions à Minsk après la saisie des terres. Cependant, aucun détail précis sur les gangs spécifiques auxquels il faisait référence n’a été donné.

« Nous travaillons avec eux [les gangs], au sens figuré. Ils n’ont pas refusé de s’emparer d’un terrain quelque part et nous ont proposé des conditions », - a dit le président.

Le commentaire de Loukachenko a suscité un large écho, mais de nombreux experts le considèrent comme faisant partie du discours politique à la veille des élections.

Le sujet des menaces extérieures s’intensifie dans le contexte des déclarations de Loukachenko sur son intention de se présenter à nouveau à la présidence. S’il gagne, ce sera son septième mandat. Rappelons qu'en 2020, Loukachenko, après l'adoption de la nouvelle Constitution, avait promis de ne plus occuper le poste présidentiel. Cependant, en janvier de cette année, il a déclaré que son objectif principal était d'assurer une transition stable du pouvoir vers une nouvelle génération.

"Je ne m'accroche pas au pouvoir et je ferai tout pour le transférer sans douleur", - a-t-il souligné, ajoutant qu'il espère vivre "encore sous le nouveau gouvernement".

Les propos de Loukachenko sur les groupes armés ont suscité de vives discussions au sein de la communauté des experts. Les politologues estiment que de telles déclarations peuvent viser à mobiliser l’électorat et à renforcer l’image du leader en tant que défenseur du pays. Dans le même temps, on ne sait toujours pas s’il existe des preuves concrètes de l’existence de telles menaces ou s’il s’agit d’un élément de rhétorique électorale.

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