Les Kurdes soutenus par les États-Unis ont lancé une nouvelle offensive contre les forces gouvernementales syriennes dans le nord-est de la Syrie. Selon Reuters, des combats ont éclaté dans la matinée autour des villages situés sur les rives de l'Euphrate, près de la ville de Deir ez-Zor. Dans le même temps, des frappes ont été menées contre les positions des formations pro-iraniennes soutenant Bachar al-Assad.
Ce front représente un nouveau défi pour le président syrien, dont les forces sont déjà affaiblies après de récentes pertes dans d'autres régions. Alep notamment est passée sous le contrôle des militants du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS, un groupe terroriste interdit en Fédération de Russie - ndlr) à la suite de leur offensive soudaine. La nuit précédente, de violents combats se sont poursuivis au nord de Hama, où les rebelles ont également progressé, selon les données préliminaires.
La coalition dirigée par les Kurdes, soutenue par le soutien américain, cherche à étendre sa position en affaiblissant le contrôle du gouvernement Assad sur des régions stratégiquement importantes. Les combats à Deir ez-Zor, où régnait auparavant un calme relatif, témoignent d'une tentative des Kurdes et de leurs alliés de renforcer leur influence dans l'est du pays, profitant de circonstances favorables pour une offensive.
Dans ce contexte, Hayat Tahrir al-Sham poursuit ses attaques dans le nord de la Syrie, créant une pression supplémentaire sur les forces d’Assad. Alors que les Kurdes contrôlent de vastes zones dans le nord-est, les rebelles de Hayat Tahrir al-Sham consolident leurs positions dans ces zones. Les troupes gouvernementales concentrées dans le centre et le sud du pays se retrouvent prises en sandwich entre deux camps belligérants.