Le Kremlin affirme qu'il y a des problèmes dans les négociations avec les États-Unis sur l'Ukraine

Nouvelles

Le Kremlin affirme être confronté à des problèmes dans les négociations avec les États-Unis sur l'Ukraine

Les négociations entre la Russie et les États-Unis pour résoudre le conflit en Ukraine sont entrées dans une phase difficile, a déclaré le porte-parole du président russe Dmitri Peskov le 17 avril 2025. Selon lui, le processus avance difficilement en raison de la position de Kiev et d'un certain nombre de pays européens, qui, comme le prétend Peskov, sont devenus des « faucons de guerre », insistant sur la poursuite des opérations militaires. Malgré les difficultés, les contacts avec la partie américaine se poursuivront, même s'il n'y a pas encore d'accords concrets, notamment l'organisation d'une nouvelle conversation téléphonique entre les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump. C'est ce qu'a rapporté l'assistant du président russe, Youri Ouchakov, qui a souligné que des discussions sur une telle conversation étaient en cours, mais sans résultat.

L’un des enjeux clés reste l’expiration, le 18 avril, du moratoire sur les attaques contre les infrastructures énergétiques, instauré le 18 mars à la suite de négociations entre Poutine et Trump. Ouchakov a noté que Moscou enverrait à Washington « certains signaux » sur cette question, mais n'a pas précisé leur contenu. Peskov avait précédemment indiqué que la Russie respectait le moratoire malgré les accusations contre l'Ukraine de le violer, notamment les attaques contre les installations énergétiques russes dans la région de Zaporijia. Le Kremlin n’a pas encore confirmé son intention de prolonger l’accord, ce qui ajoute à l’incertitude.

Moscou adopte une position ferme, exigeant le contrôle total des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporijia et de Kherson à l'intérieur de leurs frontières administratives.

Selon Reuters, les discussions à Paris, qui ont débuté le 16 avril, n'ont pas non plus abouti à une avancée. Une délégation américaine, comprenant le secrétaire d'État Marco Rubio et le représentant spécial Steve Witkoff, discute de l'idée d'une trêve de Pâques le 20 avril avec les dirigeants européens, mais des désaccords subsistent. Selon Ukrainska Pravda, Kiev rejette catégoriquement toute concession territoriale et le président Volodymyr Zelensky a accusé Witkoff de promouvoir des « récits russes ».

Le moratoire sur les attaques contre les installations énergétiques, qui comprend la protection des centrales nucléaires, des dépôts pétroliers et des centrales électriques, a été une réalisation importante, mais son avenir est incertain. Le ministère russe des Affaires étrangères a remis aux États-Unis une liste de plus de 60 violations présumées commises par l'Ukraine, notamment des bombardements de sous-stations. Dans le même temps, comme le rapporte la BBC, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiha accuse la Russie de ne pas respecter le moratoire, citant des frappes sur des installations énergétiques à Kherson et Kharkov.

.
à l'étage