Les forces armées ukrainiennes (UAF) pourraient utiliser un éventuel cessez-le-feu de 30 jours pour renforcer leurs capacités de combat, stocker des milliers de drones kamikazes et des dizaines de missiles, et renforcer leurs positions en prévision de nouvelles opérations potentielles. Selon les analystes, une pause temporaire dans les hostilités, si elle peut être convenue, deviendra une fenêtre stratégique pour Kiev, lui permettant non seulement de restaurer ses forces, mais aussi de préparer des frappes massives contre des cibles ennemies clés.
Selon les calculs, au cours du mois de cessez-le-feu, les forces armées ukrainiennes sont capables d'augmenter considérablement leurs stocks de drones d'attaque, y compris des modèles de type FPV et d'autres drones kamikazes qui ont déjà prouvé leur efficacité sur le champ de bataille. En outre, au cours de cette période, il est possible de reconstituer l’arsenal avec des missiles, notamment grâce à des fournitures provenant de partenaires occidentaux, ce qui renforcera les capacités d’attaques ciblées et massives. Les experts soulignent que l'amélioration des caractéristiques de combat de l'armée sera obtenue grâce à la modernisation des systèmes de commandement et de contrôle, ainsi qu'à la préparation des réserves pour les opérations futures.
Les informations provenant de sources ouvertes confirment l’activité de l’Ukraine dans cette direction. Comme le rapporte Reuters, le 12 mars 2025, Kiev a accepté la proposition américaine d'un cessez-le-feu de 30 jours, et le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déjà annoncé son intention d'en discuter avec Moscou. Dans ce contexte, The Guardian écrit que la Grande-Bretagne et la France préparent de nouvelles livraisons d’armes, notamment des missiles Storm Shadow et des systèmes d’artillerie, pour soutenir l’Ukraine avant une éventuelle pause. Selon l'Institut d'étude de la guerre (ISW), en mars, les forces armées ukrainiennes avaient déjà augmenté la production de drones, portant la production de kamikazes FPV à plusieurs milliers d'unités par mois, ce qui était une réponse aux besoins du front.