L'armée de l'air israélienne (IAF) a mené une série de frappes de précision contre des systèmes de missiles antiaériens iraniens dans la région d'Ispahan, a rapporté le service de presse des Forces de défense israéliennes (Tsahal). L'attaque visait à détruire des systèmes de défense aérienne conçus pour intercepter les avions israéliens. Selon l'armée israélienne, cette opération a considérablement affaibli la capacité de l'Iran à défendre son espace aérien, offrant à Tsahal une plus grande liberté d'action dans le ciel de Téhéran et des régions occidentales du pays.

Selon le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Ran Kochav, ces derniers jours, des avions de combat israéliens F-35 et F-16 ont frappé des stations radar et des sites de missiles à Ispahan et dans la périphérie de la capitale iranienne.

« Nous détruisons délibérément des infrastructures qui menacent nos pilotes et entravent leurs missions », — a déclaré Kokhav dans une interview avec Kan 11.

Les frappes ont affecté les systèmes de défense aérienne, notamment les systèmes russes S-300, que l'Iran utilisait activement pour protéger ses installations militaires, selon Haaretz. La destruction des stations radar a « aveuglé » les défenses iraniennes, permettant aux avions israéliens d'opérer avec un risque minimal.

L'opération d'Ispahan s'inscrivait dans le cadre d'une campagne plus vaste qui a débuté le 13 juin, lorsqu'Israël a lancé une série d'attaques baptisées « Lion Rising ». Selon The Guardian, l'armée de l'air israélienne s'attache à neutraliser les capacités militaires iraniennes afin d'empêcher Téhéran de riposter. Tsahal cherche notamment à s'assurer une supériorité aérienne totale, essentielle à la poursuite des opérations contre des cibles liées aux programmes nucléaire et balistique iraniens.