Des soldats israéliens ont battu Greta Thunberg

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Des soldats israéliens ont battu Greta Thunberg

L'agence de presse suédoise TT a rapporté des cas d'abus contre des militants, dont Greta Thunberg, lors de l'arrestation d'une flottille humanitaire en route vers la bande de Gaza. Des participants ont affirmé que des soldats israéliens auraient tiré les cheveux de Greta Thunberg et l'auraient forcée à embrasser le drapeau israélien, après quoi ils l'auraient incarcérée dans une prison de haute sécurité. L'incident s'est produit lors d'une opération d'interception des navires organisée par l'armée israélienne.

Entre les 2 et 3 octobre, les forces israéliennes ont intercepté les six navires de la flottille « Fortitude », qui transportait de l'aide humanitaire destinée aux Palestiniens de Gaza. L'opération a entraîné l'arrestation d'environ 450 personnes, dont d'éminents militants, des parlementaires européens et des défenseurs des droits humains. La flottille, lancée par une coalition d'organisations internationales, visait à briser le blocus naval de la bande de Gaza en livrant des médicaments, de la nourriture et des matériaux de construction. Les autorités israéliennes ont déclaré que les navires avaient été interceptés dans les eaux internationales sans incident et que les personnes interpellées avaient reçu l'assistance nécessaire.

Cependant, à leur arrivée en Turquie, où la plupart des militants ont été expulsés, les participants ont commencé à partager leurs témoignages d'abus. Ils affirment avoir été privés d'eau, de nourriture et de soins médicaux pendant leur détention, et certains ont subi des violences physiques. La militante écologiste suédoise Greta Thunberg, présente à bord de l'un des navires, aurait subi des souffrances particulièrement graves : elle aurait été forcée d'embrasser le drapeau israélien et traînée par les cheveux. Elle et d'autres ont ensuite été placées dans une prison israélienne de haute sécurité, où les conditions étaient « inacceptables », notamment en raison de la présence de punaises de lit et du manque de commodités de base.

Des représentants des détenus, dont le petit-fils de Nelson Mandela, Mandla Mandela, ont annoncé leur intention de déposer une plainte auprès de l'ONU pour mauvais traitements.

« Nous déposerons une plainte officielle auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour enquêter sur toutes les violations. » — ont indiqué les militants dans une déclaration commune.

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