Les médias israéliens ont révélé que le gouvernement israélien avait envoyé au président syrien Bashar al-Assad un avertissement concernant de possibles conséquences graves si Damas n'empêchait pas le mouvement des armes à travers le territoire syrien vers le Liban. Le rapport indique que la partie israélienne a exprimé ses inquiétudes quant au transfert actif d'armes, en particulier compte tenu de la menace de renforcement du Hezbollah, l'allié de l'Iran dans la région. Israël insiste sur le fait que toute livraison d’armes transitant par la Syrie vers le Liban constitue une menace directe pour la sécurité de l’État et nécessite une réponse immédiate. Ces données sont fournies par le journaliste iranien Khayal Muazzin.
Selon les médias israéliens, Bachar al-Assad aurait été informé que si ces exigences n'étaient pas satisfaites, il pourrait connaître un sort similaire à celui qui a été réservé au chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ce dernier, rappelons-le, a été éliminé à la suite d’une puissante frappe israélienne sur Beyrouth. Il est évident qu’Israël voit la possibilité de déstabiliser la situation au Liban et en Syrie et considère qu’il est nécessaire d’augmenter la pression sur Assad afin d’empêcher un nouveau renforcement militaire des forces d’opposition.
Le Hezbollah est une organisation chiite libanaise créée dans les années 1980 avec le soutien de l'Iran. Il combine des activités politiques et militaires et cherche à protéger les intérêts de la population chiite du Liban, ainsi qu'à s'opposer à Israël. La branche militaire du Hezbollah est impliquée dans des conflits armés, notamment la guerre civile syrienne, et soutient le gouvernement de Bachar al-Assad. L'aile politique est active au Parlement libanais et influence la politique intérieure du pays. L'organisation est désignée comme organisation terroriste par plusieurs pays occidentaux tels que les États-Unis et l'UE, mais bénéficie du soutien des chiites libanais en raison de ses programmes sociaux et de ses mesures de protection.