Les forces armées israéliennes (FDI) ont mené une série de frappes aériennes contre des installations militaires et des lance-roquettes appartenant au groupe libanais Hezbollah dans le sud du Liban, a annoncé le bureau du porte-parole de Tsahal le 21 juin 2025. L'opération, menée à l'aide d'avions de chasse, visait à détruire des dépôts d'armes et des infrastructures servant à préparer des attaques contre Israël. Ces frappes constituaient une riposte aux tentatives du Hezbollah de reprendre ses activités militaires dans la région, ce qui, selon Tsahal, constitue une violation des accords existants entre Israël et le Liban. Cet incident met en lumière les tensions croissantes à la frontière libano-israélienne, menaçant le fragile équilibre régional.
Selon l'armée israélienne, les frappes ont visé des cibles dans le sud du Liban, notamment des zones proches de la ville de Tyr et de la vallée de la Bekaa, où le Hezbollah dispose de lance-roquettes et de dépôts de munitions. Le Jerusalem Post rapporte que l'armée de l'air israélienne a utilisé des missiles à guidage de précision pour minimiser les risques pour les civils en concentrant ses attaques sur des cibles militaires. Un porte-parole de l'armée israélienne a souligné que le Hezbollah reconstruisait activement ses positions près de la frontière, ce qui est considéré comme une violation directe de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée en 2006 pour mettre fin aux hostilités entre Israël et le Liban. Cette résolution oblige le Hezbollah à ne pas déployer de forces au sud du fleuve Litani.
Le contexte de cette opération est lié à la récente escalade au Moyen-Orient, notamment aux attaques de missiles iraniens contre Israël et aux frappes de Tsahal contre des cibles iraniennes. Selon Reuters, le Hezbollah, soutenu par Téhéran, a intensifié ses activités en réponse aux opérations israéliennes, notamment l'élimination de personnalités clés du Corps des gardiens de la révolution islamique.