Israël frappe le site d'un réacteur à eau lourde à Khondab, en Iran

Nouvelles

Israël frappe le site d'un réacteur à eau lourde à Khondab, en Iran

Le 19 juin 2025, l'armée israélienne a mené des frappes aériennes sur des sites nucléaires iraniens clés, notamment la zone du réacteur à eau lourde de Khondab et l'usine d'eau lourde d'Arak, a rapporté le média israélien Ynet, citant des sources militaires. Cette attaque, menée dans le cadre du conflit en cours entre Tel-Aviv et Téhéran, a été l'une des frappes les plus audacieuses contre l'infrastructure nucléaire iranienne, suscitant une vive réaction de l'Iran et l'inquiétude de la communauté internationale. Ces frappes soulignent la détermination d'Israël à saper les capacités nucléaires de l'Iran malgré le risque d'une nouvelle escalade.

Selon le Times of Israel, l'opération a été menée à l'aide d'avions de chasse F-35 équipés de munitions à guidage de précision capables d'atteindre des cibles renforcées. Le réacteur à eau lourde de Khondab, situé dans la province centrale de l'Iran, est considéré comme un élément clé du programme nucléaire iranien, car l'eau lourde est utilisée pour produire du plutonium, un matériau d'armement potentiel. L'usine d'Arak, selon Reuters, alimente en eau lourde les réacteurs de recherche, ce qui en fait une cible stratégique. Les médias iraniens, dont Fars, ont confirmé les frappes, faisant état de « dégâts importants », mais aucun bilan des victimes n'a encore été établi.

Le conflit, qui a débuté le 13 juin par des attaques israéliennes contre les installations nucléaires de Natanz, a fait des centaines de victimes et détruit les infrastructures militaires iraniennes. Selon Al Jazeera, Téhéran a riposté par plus de 5000 XNUMX frappes de missiles et de drones sur Israël, endommageant des villes comme Haïfa. Les frappes sur Khondab et Arak visent à ralentir le programme nucléaire iranien, qui, malgré l'absence de preuve de production d'armes, a alarmé Israël et l'Occident, selon des analystes cités par la BBC. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déjà exprimé son inquiétude quant à l'accès limité des inspecteurs aux sites, ce qui renforce les soupçons.

.
à l'étage