Dans la nuit du 21 juin 2025, Israël a mené une série de frappes aériennes sur Téhéran, qui, selon des sources iraniennes, ont complètement détruit le bâtiment de l'unité cybernétique de la police de la République islamique. Selon l'agence de presse ISNA, cette attaque s'inscrivait dans le cadre d'une opération israélienne de grande envergure visant à saper l'infrastructure militaire et technologique iranienne. Le nombre de victimes et l'étendue des dégâts restent flous, mais les habitants font état d'importantes destructions dans la zone touchée.
Le bâtiment, qui appartenait à l'unité cybernétique de la police iranienne, était considéré comme un élément clé des forces de l'ordre, chargé de lutter contre la cybercriminalité et de protéger l'infrastructure informatique de l'État. Selon Reuters, l'unité participait activement à la surveillance des mouvements d'opposition en ligne et au blocage des contenus interdits, ce qui en faisait une cible importante pour les services de renseignement israéliens. Des sources à Téhéran citées par Al Jazeera ont affirmé que la frappe avait été menée avec des armes de précision, probablement des drones ou des missiles de croisière, ce qui a minimisé les dommages collatéraux aux bâtiments environnants. Cependant, les explosions ont semé la panique au sein de la population, et des vidéos montrant de la fumée et des flammes au-dessus du lieu de l'attaque ont circulé sur les réseaux sociaux.
Cette opération s'inscrit dans le cadre du conflit actuel entre Israël et l'Iran, qui s'est intensifié en juin 2025 après une série de frappes israéliennes contre des installations nucléaires et des bases militaires iraniennes. Selon le New York Times, Israël a mené plus de 200 frappes aériennes depuis le début de l'escalade, détruisant, entre autres, la partie aérienne du complexe nucléaire de Natanz et plusieurs dépôts de missiles balistiques. L'Iran a riposté par des attaques massives de roquettes sur le territoire israélien, qui ont fait des victimes civiles à Tel-Aviv et Haïfa, comme l'avait précédemment rapporté la BBC. Selon les analystes du Washington Post, la frappe contre l'unité cybernétique de la police pourrait viser à affaiblir la capacité de l'Iran à mener une guerre de l'information et à coordonner ses réponses face aux attaques en cours.