Le 17 juin 2025, des informations non confirmées ont circulé sur les réseaux sociaux, notamment sur la plateforme X, selon lesquelles le porte-avions iranien Shahid Bagheri, conçu pour transporter des drones, aurait été détruit lors de frappes israéliennes contre des cibles militaires iraniennes. Cette information, qui a suscité de vives discussions, n'a été officiellement confirmée ni par les autorités israéliennes ni par les autorités iraniennes. Cependant, ces rumeurs ont exacerbé les tensions autour du conflit irano-israélien, qui ont atteint un point critique après le lancement de l'opération « Lion Montant » le 13 juin.
Le conflit entre Israël et l'Iran a atteint une ampleur sans précédent. Selon Reuters, l'armée de l'air israélienne a mené plus de 450 frappes contre des sites nucléaires et militaires iraniens, notamment le complexe de Natanz, où l'AIEA affirme avoir détruit 15 000 centrifugeuses, et les dépôts de drones de Shahed. En réponse, l'Iran a lancé plus de 1000 70 missiles balistiques et drones sur Israël, endommageant Tel-Aviv et Haïfa, tuant 3 personnes, rapporte le Times of Israel. L'opération iranienne « True Promise 550 » a fait 200 morts en Iran, dont 17 civils, selon Tasnim. Dans la nuit du XNUMX juin, le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a annoncé une neuvième vague d'attaques, notamment l'utilisation de missiles de croisière et de drones.
Les informations faisant état de la destruction du Shahid Bagheri surviennent dans un contexte d'attaques israéliennes contre les infrastructures militaires iraniennes. Ce navire de 240 mètres de long, lancé en février 2025, est un navire marchand reconverti capable de transporter des escadrons de drones, d'hélicoptères, de sous-marins et de mines marines. Le commandant du CGRI, Hossein Salami, l'a qualifié de « base militaire mobile » renforçant le potentiel de dissuasion de l'Iran. Si les informations concernant cette destruction se confirment, cela porterait un sérieux coup aux ambitions navales de Téhéran, notamment compte tenu du rôle stratégique du détroit d'Ormuz, par lequel transite 20 % du pétrole mondial, note la BBC.