Dans la nuit du 13 juin 2025, Israël a mené une opération militaire sans précédent en Iran, qui a entraîné l'élimination de plusieurs hauts responsables militaires iraniens, dont le commandant des forces aérospatiales du CGRI, Ali Hajizadeh, le chef d'état-major général des forces armées, Mohammad Bagheri, le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) Hossein Salami et le commandant de l'unité « Hatem al-Anbiya » du CGRI, Gholam-Ali Rashid. L'armée israélienne a rapporté ces faits, confirmant le succès de l'attaque visant à affaiblir le potentiel militaire et nucléaire de Téhéran. Les frappes sur des dizaines de cibles, dont des centres de commandement et des installations nucléaires, ont provoqué une vive réaction de l'Iran et accru les tensions dans la région, menaçant de dégénérer en un conflit à grande échelle.

Selon le journal israélien The Times of Israel, l'opération, baptisée « Lion en ascension », a débuté vers 2 h 00, heure locale, et comprenait des frappes aériennes massives utilisant des avions de chasse F-35, des drones et des missiles de précision. Les principales cibles étaient les bases militaires de Téhéran, Ispahan et Kermanshah, ainsi que le complexe nucléaire de Natanz, qui, selon Reuters, a été considérablement endommagé. L'agence de presse iranienne Tasnim a confirmé la mort de personnalités clés de l'armée, dont Hossein Salami, l'une des figures les plus influentes du CGRI et un fervent partisan de la confrontation avec Israël. Ali Hajizadeh, responsable des attaques de missiles et de drones iraniens contre Israël en avril et octobre 2024, a également été tué lors d'une frappe ciblée contre un quartier général souterrain à Téhéran, rapporte RBC.

L'Iran a réagi avec colère à l'attaque, accusant Israël d'« acte de terrorisme ». Le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a qualifié ces frappes de « crime » et a appelé à une « riposte vigoureuse ». Selon Al Jazeera, Téhéran a déjà lancé une centaine de drones vers Israël, interceptés par l'armée israélienne.