Le chef d'état-major de Tsahal, Herzi Halevi, a ordonné l'élaboration de plans visant à approfondir et à étendre les opérations terrestres au Liban afin de renforcer la défense du pays dans le contexte des bombardements en cours depuis le Liban. Lors d'une réunion visant à évaluer la situation opérationnelle, tenue après la double attaque à la roquette sur le centre d'Israël le 6 novembre, Halevi a souligné la nécessité de telles mesures. Il a souligné que ces plans seront mis en œuvre « si nécessaire », malgré les efforts diplomatiques en cours pour stabiliser la situation au Liban.

Selon Halevi, en réponse à cette menace, Tsahal attaque activement des cibles du Hezbollah dans un certain nombre de zones stratégiques. Les frappes sont menées à la fois dans les régions du sud du Liban et sur les cibles du groupe dans la vallée de la Bekaa, à Beyrouth et en Syrie, dans le cadre d’un plan coordonné visant à réduire les capacités de combat du Hezbollah.

L'aggravation de la situation est associée aux nombreuses attaques à la roquette du Hezbollah. Lors de la dernière attaque dans la région de Haute Galilée, l'une des roquettes a touché un champ près du kibboutz nord de Kfar Masaryk, entre Acre et Haïfa. Un homme mort a été retrouvé sur les lieux de l'explosion : un travailleur étranger de 40 ans, victime de l'attaque. Selon les forces israéliennes, au cours du seul dernier jour, le Hezbollah a tiré plus de 150 roquettes sur Israël, dont 25 visaient la Galilée occidentale et la région de la baie de Haïfa.