Vendredi soir, Israël s'est retrouvé à nouveau au centre d'événements liés aux menaces de missiles. Vers 21 heures, des sirènes de raid aérien ont retenti dans la ville d'Ashkelon et ses environs, notamment dans les kibboutzim Yad Mordechai, Zikim et Netiv HaAsara. Les habitants des territoires du sud du pays ont été contraints de se réfugier dans des abris, craignant de nouvelles attaques. 

Selon les Forces de défense israéliennes (FDI), deux roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza. La responsabilité des attentats, selon les informations préliminaires, incombe aux militants du Jihad islamique (un groupe terroriste interdit en Russie - ndlr), et non au Hamas, comme on le pensait initialement. Le système anti-missile Iron Dome a réussi à intercepter les deux cibles, évitant ainsi d'éventuelles destructions et pertes. 

Mais les événements de la soirée ne se sont pas arrêtés là. Environ une demi-heure plus tard, les habitants de la banlieue de Haïfa (district de Krayot) ont entendu de puissantes explosions. Les craintes de bombardements depuis le Liban ont déclenché la panique, mais l'armée a rapidement démenti ces spéculations. Il s’est avéré que les systèmes de défense aérienne avaient répondu à une fausse cible au-dessus de la mer. Peut-être que l'alarme a été provoquée par une volée d'oiseaux ou par un objet sans pilote qui ne représentait pas une menace réelle. 

Un peu plus tard, à 21h45, des sirènes ont de nouveau retenti à Sderot et dans plusieurs kibboutzim voisins. Mais cette fois, l’alarme s’est avérée fausse, comme l’ont rapporté les militaires quelques minutes plus tard. 

Le fait que les militants du Jihad islamique continuent d’attaquer Israël pourrait conduire Tsahal à reprendre ses attaques sur la bande de Gaza, malgré l’accord.