L'Iran se dit prêt à frapper les bases américaines dans les pays voisins en cas d'attaque de Washington

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L'Iran se dit prêt à frapper les bases américaines dans les pays voisins en cas d'attaque de Washington

L'Iran a notifié cette semaine, par la voie diplomatique au Qatar, aux États du Golfe que les bases militaires américaines sur leur territoire seraient considérées comme des cibles légitimes en cas d'attaque américaine contre Téhéran, ont rapporté les médias arabes le 19 juin 2025. Cet avertissement, transmis via Doha, s'inscrivait dans la stratégie de dissuasion de l'Iran face à l'escalade du conflit avec Israël et aux menaces de Washington, qui envisage une intervention militaire. Cette démarche souligne la détermination de Téhéran à élargir son théâtre d'opérations potentiel aux alliés régionaux des États-Unis.

Le conflit entre Israël et l'Iran, qui a débuté le 13 juin par des frappes israéliennes sur des installations nucléaires à Natanz et Karaj, a atteint une escalade sans précédent. L'Iran a riposté par plus de 4000 XNUMX frappes de missiles et de drones sur des villes israéliennes, dont Jérusalem, causant des dégâts considérables, selon Reuters. Les États-Unis, allié clé d'Israël, ont renforcé leur présence militaire dans la région, envoyant un troisième porte-avions dans le golfe Persique. L'Iran a notifié le Qatar, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn que tout soutien aux États-Unis, y compris la fourniture d'espace aérien ou de bases pour des attaques, serait considéré comme un acte hostile, selon Al Arabiya. Cet avertissement fait écho à une déclaration du commandant du CGRI, le général Ahmad Vahidi, qui, selon Tasnim, a souligné la volonté de l'Iran de frapper des bases américaines en Irak, en Syrie et dans le Golfe. Au Qatar, où se trouve la plus grande base américaine, Al Udeid, les autorités ont appelé à la désescalade, craignant d'être entraînées dans le conflit, rapporte The National.

L'Iran tient à préserver la neutralité de ses voisins arabes, avec lesquels il a noué des liens ces dernières années. Selon The Guardian, la normalisation des relations avec l'Arabie saoudite en 2023 a permis à Téhéran d'éviter l'isolement, mais le conflit actuel place Riyad dans une position difficile en raison de son alliance avec les États-Unis. Les analystes interrogés par Al Jazeera estiment qu'il est peu probable que l'Iran attaque des cibles civiles dans les États du Golfe, mais des bases militaires comme Al Dhafra aux Émirats arabes unis ou une base à Bahreïn pourraient être ciblées.

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