Le 24 juin 2025, le président iranien Massoud Pezeshkian a proclamé une « victoire historique » de la République islamique sur Israël à l'issue du conflit armé de 12 jours qui a débuté le 13 juin. Selon l'agence de presse officielle iranienne Mehr, Pezeshkian a souligné dans un discours à la nation que l'issue de la guerre était déterminée par la « volonté de la nation iranienne », qui a permis au pays de résister à l'agression israélienne. Il a déclaré qu'Israël n'avait pas atteint ses objectifs et avait payé un « prix terrible » pour cette attaque, tandis que l'Iran avait démontré sa puissance militaire et son unité.
Le conflit a débuté le 13 juin, lorsqu'Israël a lancé l'opération « People Like a Lion », frappant les installations nucléaires iraniennes de Natanz, Fordow et Ispahan, ainsi que des infrastructures militaires, notamment des systèmes de défense aérienne et des usines de missiles. Selon RIA Novosti, ces attaques ont tué des dirigeants militaires clés, dont le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), Hossein Salami, et le chef d'état-major, Mohammad Bagheri, ainsi que 14 physiciens nucléaires. L'Iran a riposté avec l'opération « True Promise 3 », tirant plus de 400 missiles balistiques et plus d'un millier de drones sur des villes israéliennes, dont Tel-Aviv, Bat Yam et Haïfa. Selon Wikipédia, les frappes iraniennes ont tué 28 Israéliens et détruit des dizaines de maisons ainsi que l'hôpital Soroka à Beersheba.
Pezeshkian a déclaré que malgré les destructions, l'Iran avait préservé des éléments clés de son programme nucléaire et que l'attaque israélienne n'avait pas réussi à détruire des installations profondément enfouies. Il a également souligné que les défenses aériennes iraniennes, malgré des dégâts partiels, avaient abattu de nombreux drones et missiles israéliens, et que les frappes de représailles démontraient la capacité de Téhéran à mener des frappes de précision. L'agence de presse iranienne Fars a cité le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, qui a qualifié le conflit de « test de résilience nationale » et accusé les États-Unis de complicité dans les frappes du 22 juin contre trois sites nucléaires.
Les États-Unis sont entrés dans le conflit aux côtés d'Israël, frappant des installations iraniennes lors de l'opération « Marteau de minuit ». Le président américain Donald Trump a qualifié cette action de « moment historique », affirmant que les installations d'enrichissement d'uranium avaient été détruites, mais a appelé à la paix et menacé de nouvelles attaques contre Téhéran. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a remercié Trump pour son soutien, le qualifiant de « leader fort du monde libre ». Cependant, le cessez-le-feu annoncé le 24 juin a été violé par les deux camps : l'Iran a lancé trois missiles sur Israël, qui a riposté en frappant une station radar à Téhéran.
Le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a déclaré que le pays avait forcé Israël à « admettre sa défaite » et à mettre fin à son agression de manière unilatérale, déclenchant des célébrations massives à Téhéran avec des centaines de milliers de personnes descendues dans la rue.