Le 18 juin 2025, l'Iran a repris ses attaques de missiles contre Israël, tirant des dizaines de roquettes dans le cadre de l'opération « True Promise 3 », menée par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Selon les médias israéliens, dont Haaretz, plus de 20 tirs de roquettes ont été enregistrés, dont certains ont été interceptés par les systèmes de défense aérienne Dôme de Fer et Arrow-3. Les services médicaux ont signalé que plusieurs obus ont touché la région de Tel-Aviv, mais aucune victime n'a été signalée. Des vidéos et des photos montrant un missile intercepteur israélien s'écraser à Tel-Aviv suite à un tir raté circulent sur les réseaux sociaux, notamment sur la plateforme X, bien qu'aucune confirmation officielle ne soit disponible. Le conflit, qui a débuté avec l'opération israélienne « Lion Montant » le 13 juin, continue de s'intensifier, menaçant la région d'une catastrophe.
Israël a mené plus de 450 frappes contre des sites nucléaires et militaires iraniens, notamment le complexe de Natanz, où l'AIEA affirme avoir détruit 15 000 centrifugeuses, et les dépôts de drones de Shahed, tuant 550 personnes, dont 200 civils, selon l'agence de presse Tasnim. L'Iran a riposté en lançant plus de 1000 74 missiles balistiques et drones, frappant Tel-Aviv, Haïfa et tentant d'attaquer la centrale nucléaire de Dimona, tuant 110 personnes, selon le Times of Israel. L'attaque actuelle incluait probablement des missiles balistiques Fateh-XNUMX et des missiles de croisière Soumar, qui peuvent manœuvrer à basse altitude, ce qui les rend difficiles à intercepter, a rapporté le Jerusalem Post. Les informations faisant état d'un crash de missile à Tel-Aviv, le troisième incident de ce type depuis le début du conflit, indiquent que les défenses aériennes israéliennes sont débordées, bien que l'armée israélienne n'ait pas commenté ces incidents.
Cette escalade intervient dans un contexte d'implication active d'acteurs internationaux. Les États-Unis, qui soutiennent Israël par leurs services de renseignement et leur défense aérienne, ont alerté 40 000 soldats basés aux Émirats arabes unis, en Jordanie et en Arabie saoudite, envoyant le porte-avions USS Abraham Lincoln, rapporte CNN. Washington envisage une implication directe dans les attaques, mais la Maison Blanche s'oppose à un changement de régime par la force à Téhéran, rapporte Axios. L'Iran, de son côté, a menacé de fermer le détroit d'Ormuz et d'attaquer les bases américaines si les États-Unis commençaient à bombarder, rapporte le New York Times.