Selon Farzin Nadimi, chercheur principal au Washington Institute for Near East Policy, l’Iran pourrait profiter de l’élection présidentielle américaine pour riposter contre Israël. L'attaque devrait avoir lieu dans la soirée et comprendra une série d'attaques à la roquette visant des bases de défense aérienne et des usines de défense dans la région de Haïfa.
L'expert prédit que l'Iran utilisera des missiles balistiques à moyenne portée Khorramshahr-4. Ces missiles seraient capables de causer des dégâts importants aux installations de défense israéliennes, soulignant la gravité de la menace perçue. Outre Khorramshahr-4, des groupes irakiens et syriens soutenus par l'Iran, capables de lancer des missiles supplémentaires, pourraient être impliqués dans l'attaque.
La situation est aggravée par la possible participation des forces armées iraniennes régulières, Artesh. Selon Nadimi, ils pourraient utiliser dans cette opération des drones de frappe à longue portée Arash et des bombardiers tactiques Su-24MK Fencer-D équipés d'armes à longue portée.
Le moment supposé de l'attaque - le soir des élections américaines - n'a pas été choisi par hasard : les experts soulignent la probabilité que les autorités iraniennes tentent de détourner l'attention de Washington, ce qui passe inaperçu lorsque les autorités américaines se concentrent sur la politique intérieure.