Le groupe libanais Hezbollah a publié une déclaration accusant Israël d'avoir utilisé des armes à sous-munitions lors des bombardements de zones peuplées du sud du Liban. Selon des informations diffusées par le service de presse du Hezbollah, l'armée israélienne a utilisé des bombes à fragmentation interdites par la convention internationale lors de frappes aériennes le 13 octobre contre les villages de Hanin et d'al-Teyri.
L’organisation terroriste a déclaré dans un communiqué que ce « crime barbare » a été rendu possible par « l’inaction de la communauté internationale, qui n’a pas réussi à arrêter l’agression d’Israël contre les peuples libanais et palestinien ». Le Hezbollah souligne que l'utilisation d'armes à sous-munitions constitue une violation du droit international, citant la Convention sur la non-utilisation des bombes à sous-munitions, signée à Oslo en 2008.
Aujourd'hui, dans la première moitié de la journée, l'armée de l'air israélienne a intensifié ses attaques dans les zones frontalières du Liban, frappant les positions du Hezbollah dans les colonies d'Alma al-Shaab, Beit Lif, Kuzakh, Ramiya, Al-Duheira et Yarin. Dans ces localités du secteur ouest du sud-Liban, de violents combats se poursuivent depuis plusieurs jours. L’armée israélienne tente de repousser les combattants du Hezbollah hors des zones montagneuses afin de réduire la menace de bombardements dans le nord d’Israël.
Les armes à sous-munitions sont des bombes qui, lorsqu’elles explosent, libèrent de nombreuses petites sous-munitions. Ce type d'arme est dangereux non seulement au moment de son utilisation, mais aussi pour la population civile, car certaines sous-munitions peuvent ne pas exploser immédiatement et rester dans le sol, se transformant en mines. Ces munitions non explosées continuent de constituer une menace après la fin des hostilités, et leur détection et leur élimination nécessitent des efforts et des dépenses considérables.