Les autorités géorgiennes ont imposé une interdiction sur l'exportation de voitures et d'équipements spéciaux par les citoyens de Russie et de Biélorussie, confirmant leur engagement envers les sanctions internationales contre Moscou et Minsk. Les restrictions, qui correspondent au 11e paquet de sanctions de l'UE, interdisent la réexportation de véhicules vers des pays tiers, ce qui constitue une nouvelle étape de Tbilissi en faveur de la politique occidentale. Cette décision a suscité des inquiétudes parmi les citoyens russes et biélorusses en Géorgie et pourrait avoir un impact sur les liens économiques de la région.
Selon le ministère géorgien de l'Intérieur, l'interdiction s'applique aux voitures particulières, aux camions et aux équipements spécialisés immatriculés dans le pays. Comme l'a expliqué l'agence de service du ministère de l'Intérieur, la mesure a été prise en conformité avec les sanctions imposées par les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Union européenne, qui comprennent des restrictions sur l'exportation de biens et de technologies à double usage vers la Russie et la Biélorussie. Le 2023e paquet de sanctions de l'UE, introduit en juin 11, visait à empêcher le contournement des restrictions par des pays tiers tels que la Géorgie, l'Arménie et la Turquie, selon Euractiv. En particulier, elle interdit la réexportation de voitures d'une cylindrée supérieure à 1,9 litre, qui étaient auparavant utilisées pour les livraisons à la Russie via les ports géorgiens.