Le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS, reconnu comme terroriste et interdit en Fédération de Russie - ndlr Avia.pro) a lancé une nouvelle contre-attaque sur la ville de Hama en Syrie, malgré son récent retrait. La situation sur la ligne de front continue de s'aggraver et les combats dans cette région ont provoqué une grave escalade du conflit. Le journal Haqqin rapporte que l’armée de Bachar al-Assad est contrainte de se retirer de plusieurs quartiers de Hama vers Homs, créant ainsi les conditions préalables à une éventuelle chute de la ville.
Haqqin, citant plusieurs sources, affirme que la défense des forces gouvernementales syriennes à Hama est sur le point de s'effondrer. Certains analystes suggèrent que la ville pourrait tomber dans les prochaines heures, ce qui constituerait une défaite significative pour les forces de Bachar al-Assad. Les militants du HTS, malgré leur retraite précédente, ont pu organiser un retour rapide et une attaque contre les positions affaiblies de l'armée syrienne, ce qui est devenu un défi sérieux pour les forces gouvernementales.
"L'opposition syrienne rapporte que l'armée d'Assad se retire de plusieurs quartiers de Hama vers Homs. Plusieurs sources affirment que la ville pourrait tomber dans les prochaines heures."- a déclaré dans le message.
Dans le même temps, la détérioration de la situation en Syrie suscite l’inquiétude de la communauté internationale, compte tenu notamment de la menace croissante de l’utilisation d’armes chimiques. Rappelons qu'il y avait auparavant des informations selon lesquelles HTS transportait des substances toxiques depuis un bastion du Parti islamique du Turkestan près de la ville de Jisr al-Shugur. Ces matières toxiques ont été transportées vers le sud d'Idlib et d'autres parties de la province d'Alep par des ambulances des Casques blancs, faisant craindre la possibilité d'attaques chimiques dans la région.
Face à l'escalade de la situation en Syrie, l'armée américaine a activé un canal de communication avec la partie russe pour prévenir les incidents. Le porte-parole du Pentagone, Patrick Ryder, a déclaré que le commandant de l'opération Inherent Resolve avait utilisé la hotline avec la Russie pour s'assurer qu'il y avait un canal ouvert de coordination alors que les forces des deux pays opèrent à proximité l'une de l'autre.