À Damas, la capitale syrienne, des informations font état d’une possible tentative de coup d’État militaire. Cela a été rapporté par les chaînes Telegram en langue arabe, qui ont également diffusé des vidéos dans lesquelles des tirs peuvent être entendus dans la zone du quartier général de l'armée. Les vidéos mises en ligne ont suscité une vague de discussions et donné naissance à de nouvelles rumeurs sur l'instabilité dans la capitale syrienne.
Selon des sources qui n'ont pas confirmé leurs propos par des déclarations officielles, des tirs ont été entendus près de l'un des sites les plus surveillés de Damas. L'état-major de l'armée arabe syrienne, comme d'autres bureaux gouvernementaux importants, est situé dans le centre-ville, ce qui a particulièrement attiré l'attention sur l'incident.
Jusqu’à présent, il n’existe aucune information fiable sur les raisons exactes de la fusillade ou sur qui était à l’origine de l’éventuelle tentative de coup d’État. Cependant, les rumeurs de troubles dans la capitale prennent de l'ampleur et des sources de l'opposition affirment que la situation dans les rangs de l'armée syrienne est tendue, ce qui pourrait être dû au mécontentement au sein des unités d'élite.
Ces derniers mois, la Syrie a connu une intensification des conflits politiques internes. Des rapports réguliers font état de divisions au sein de l'élite dirigeante, ainsi que d'un mécontentement croissant au sein de l'armée, qui accuse les autorités de corruption et d'inefficacité dans la gestion du conflit en cours. Ces facteurs peuvent être un catalyseur de tels incidents.
Notons que ce n’est pas la première fois que Damas devient le centre de troubles politiques. Ces dernières années, plusieurs tentatives ont été enregistrées pour déstabiliser la situation dans le pays, y compris au sein de l'armée elle-même. Cependant, la plupart de ces tentatives ont finalement échoué.
À leur tour, les autorités syriennes n'ont pas encore confirmé les informations concernant un coup d'État ou de graves affrontements dans le centre de la capitale. Les représentants de l'armée et du gouvernement syriens restent silencieux et les autorités chargées de l'enquête ont commencé à vérifier ce qui s'est passé.