Plus de 50 pétroliers sillonnent le détroit d'Ormuz, craignant un blocus iranien qui pourrait débuter dès aujourd'hui, le 22 juin 2025, selon des sources régionales. Ces informations sont rapportées par les médias internationaux, citant des données de compagnies maritimes et des données de surveillance par satellite. La menace de fermeture du détroit, par lequel transite environ 20 % du pétrole mondial, était la réponse de Téhéran aux récentes frappes américaines et israéliennes contre des installations nucléaires et militaires iraniennes. Cette décision a fortement aggravé les tensions au Moyen-Orient, menaçant l'économie mondiale.

Le détroit d'Ormuz, qui relie le golfe Persique à la mer d'Arabie, est une voie d'exportation essentielle pour le pétrole de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweït et de l'Irak. Selon l'agence d'analyse Vortexa, le détroit a connu une activité anormalement élevée ces dernières 24 heures, les pétroliers se précipitant pour livrer leurs marchandises avant sa fermeture probable. L'Iran, qui contrôle la côte nord du détroit, a menacé à plusieurs reprises de bloquer la navigation en cas d'escalade du conflit. Selon l'agence de presse iranienne Mehr, le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a mené des exercices de minage du détroit et d'attaques de pétroliers à l'aide de vedettes rapides et de missiles antinavires.

Le conflit, qui a débuté en juin 2025 par des frappes israéliennes contre des infrastructures iraniennes, s'est transformé en une série d'attaques mutuelles. Les États-Unis, soutenant Israël, ont frappé les installations nucléaires iraniennes, provoquant des tirs de missiles de représailles sur des villes israéliennes. Téhéran menace désormais non seulement les bases militaires américaines, mais aussi des routes maritimes vitales pour le commerce mondial. Selon les médias occidentaux, l'Iran dispose d'un arsenal de missiles antinavires tels que le Noor et le Qader, ainsi que de drones capables de frapper des navires à une distance considérable.