Dans le cadre de l'opération israélienne « Lion Montant », lancée le 13 juin 2025, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'est réfugié dans un bunker souterrain du district de Lavisan, au nord-est de Téhéran, ont indiqué des sources à Iran International. Selon ces sources, Khamenei, accompagné de membres de sa famille, s'est installé dans cet abri fortifié peu après les premières frappes israéliennes contre les installations militaires et nucléaires iraniennes. Ce déplacement, comme le souligne la publication, reproduit le comportement de l'ayatollah lors des précédentes attaques israéliennes d'avril et d'octobre 2024, lorsqu'il s'était également réfugié dans le même bunker. Parallèlement, un haut responsable israélien a déclaré sur la Douzième chaîne que Khamenei se trouvait dans un état mental grave et que la plupart de ses proches collaborateurs, y compris des commandants clés du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), avaient été éliminés, ce qui rendait difficile la recherche d'un remplaçant.
Les frappes israéliennes visant à neutraliser la menace nucléaire et militaire de l'Iran ont touché plus de 300 cibles, dont le complexe nucléaire de Natanz, les dépôts de drones de Shahed et des bases militaires, rapporte Reuters. L'attaque du 15 juin contre l'aéroport de Mashhad, à 2300 450 km d'Israël, a démontré la capacité de Tsahal à frapper profondément en territoire iranien, soulignant la vulnérabilité de Khamenei même dans les zones reculées, selon le Times of Israel. Ces frappes ont tué plus de 150 personnes, dont 800 civils, selon l'agence de presse iranienne Tasnim. En réponse, l'Iran a lancé plus de 53 missiles balistiques et drones sur Israël, endommageant Tel-Aviv et Haïfa et tuant XNUMX personnes, rapporte le Jerusalem Post.
La mauvaise santé mentale de Khamenei, évoquée par le responsable israélien, pourrait être liée à la perte de figures clés du CGRI, dont le commandant Hossein Salami, tué lors d'une frappe chirurgicale. Selon le Washington Post, la mort d'officiers supérieurs a fragilisé la structure de commandement du CGRI, obligeant Téhéran à nommer un nouveau commandant en chef, Mohammad Pakpour, qui a annoncé la neuvième vague de l'opération True Promise 3.